Publié le 19 février 2018
Comme il l’a si bien chanté Julio Iglesias « en amour il faut toujours un perdant… », pour Madagascar en politique à plus forte raison, il n’y en aura pas seulement un mais au moins trois grands perdants. Libre à vous de nous croire ou pas, mais des observateurs, des analystes et experts sérieux affirment haut et fort que ni l’un ni l’autre des trois prétendants qui déjà ont manifesté leur intérêt sans pourtant encore se déclarer officiellement comme candidats, ne peut prétendre sortir le pays de l’abîme d’une paupérisation rampante. Quoi qu’en disent leurs zélateurs bornés respectifs, ils sont responsables de cette situation déplorable. Si à la tête du pouvoir, tous les trois, ils avaient mis en priorité les intérêts supérieurs de la nation au lieu de succomber aux tentations de la cupidité égoïste de la mentalité oligarchique…
Pour « sa rentrée politique et médiatique » samedi dernier Andry Rajoelina, selon un dépêche de RFI « en costume bleu et cravate orange, aux couleurs de son parti, Andry Rajoelina, qui parle de lui à la troisième personne, a fait l’état des lieux de la Grande Ile pendant près de deux heures, chiffres à l’appui, en pointant la cinquième place de Madagascar dans le classement des pays les plus pauvres au monde.» Coïncidence inouï, sur la pente ouest de la colline royale, côté Ampamarinana (un lieu qui a une sinistre réputation historique), dans la nuit de ce même samedi au dimanche, un énorme rocher entraîné par un éboulement provoque des dégâts épouvantables et le décès de 7 personnes sans compter les blessés grave. D’après Guillaume Lafargue, déjà en 2017 « Les Nations Unies se sont réunies les 10 et 11 juillet pour examiner la situation dramatique de la corruption à Madagascar. Et à un an de l’élection présidentielle, les deux candidats déclarés, l’actuel et
l’ancien Président Marc Ravalomanana, offrent très peu d’espoirs de progrès aux Malgaches. » En osant se livrer à des pronostics aussi hâtifs, on est bien obliger de faire un rappel historique. Parce que Monja Jaona l’homme de la brousse a voulu briguer le mandat parlementaire pour être un député d’Antananarivo, une personnalité de renom de la capitale a fait le pari de manger les lacets de ses propres chaussures en cas de victoire de l’illustre militant de la lutte anticoloniale…Le fondateur du parti Monima a réussi à se faire élire et avait siégé à Tsimbazaza. L’histoire ne nous dit pas si le fameux orateur qui a douté du charisme du vieil homme a tenu son pari, mais toujours est-il, que cette fois, un imprudent observateur de la vie nationale a osé un pari fou du genre « Ravalo, ni Hery, ni Andry au pouvoir après l’élection de 2018. » Pourquoi certaines personnes n’hésitent pas à affirmer pareilles certitudes alors qu’on n’est même pas en période pré-électorale ?
A l’appui des prises de positions aussi prématurées, des électeurs déterminés déclarent catégoriques, à l’unisson avec des rapports d’experts et des témoignages de la population que «corrélations politiques et économiques sont depuis longtemps installées à Madagascar, où l’accaparement des richesses fait rage alors que la pauvreté bas des records.» Ils ajoutent à leurs constats les abus divers et le « bilan de corruption et atteintes aux libertés ces quatre dernières années. Pas plus tard que samedi dernier également, avec fastes et grands bruits les dirigeants du parti HVM ,sans aucune respect pour les prescriptions légales pour les activités purement politiciens qu’ils imposent aux autres, dans l’amalgame le plus flagrant des activités hautement politiques et les attributions institutionnelles se sont manifesté dans toute la parie sud de l’île avec le président du Sénat en tête. Dans le cadre d’une véritable propagande électorale qui ne dit pas son nom mais qui n’a pas caché leur détermination à assurer nommément la réélection de l’actuel « président Hery Rajaonarimampianina »,les barons du régime s’engage dans voie illégale d’une campagne perdue d’avance. Et pour cause…Il est indéniable que « le Président Hery Rajaonarimampianina, élu en 2013, suscitait un grand espoir. Soutenu par la Communauté internationale et Ministre des finances d’Andry Rajoelina, Président de la Transition de 2009 à 2013, le nouveau Président au profil gestionnaire sans passé politique houleux, semblait être l’homme d’une politique volontariste de développement qui sortirait peut-être l’île de l’abîme , » malheureusement pour tous les promesses ne sont plus qu’illusions : « une corruption institutionnalisée continue de pulluler à tout les niveaux de la société. » Et que par ailleurs, ironie du sort, dame Nature n’a pas été très tendre avec régime qui accumule catastrophes sur catastrophes climatiques. Et que surtout aussi : « Une violente corruption gangrène le pouvoir et les instances juridiques. La justice est sous la coupe de l’exécutif et l’Etat de droit est en danger » affirme la Présidente du syndicat des magistrats de Madagascar, Fanirisoa Ernaivo au micro de TV5 Monde. » Même si sous le couvert de prétextes officielles, les hommes du système ratissent large jusqu’à tenter sans succès les organisations régionales, il est maintenant patent que « l’actuel et l’ancien Président Marc Ravalomanana, offrent très peu d’espoirs de progrès aux Malgaches. » Pour finir, Andry Rajoelina en se lançant dans ses exercices de séduction très médiatisés actuels, une fois de plus, frappe à côté de la plaque en comparant l’incomparable succession de Jacob Zuma avec son aventure de putschiste trop pressé. En 2009, avec son allure de jeune premier, meneur d’une lutte populaire légitime, il a préféré brûler les étapes de la prise de pouvoir, pour devenir le pantin d’une bande de rapaces opportunistes retors sous la coupe de Norbert Lala Ratsirahonana. Après avoir amassé richesses illicites et biens immobiliers pharaoniques au pays des émirs, oubliant les objectifs patriotiques de la Révolution Orange à l’époque, voilà qu’il s’érige aujourd’hui en sauveteur d’une population désespérée avec une émergence illusoire d’«un projet pour amorcer le développement du pays ». Personne n’est dupe, sauf ceux qu’ils veulent bien embobiner dans un remake sans espoir…Le peuple malgache veut du neuf, on en a marre des promesses en l’air, de l’âge d’or des trafics d’or, d’uranium, de bois de rose, d’influence et du bilan discutable de Rajoelina a la tête de l’Etat malgache. « Basta ! » Dans le sens hispanique et italienne de l’interjection…
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