Publié le 19 mars 2018
Si pour l’ego du président et le prestige en déconfiture du parti au pouvoir la fréquentation du gotha international et les quelques présidents de pays émergents semble être la solution idéale pour un redressement salutaire, dans la réalité des faits l’opération n’a apporté jusqu’à ce jour qu’un bénéfice symbolique pour la vie de la nation. Depuis que la 47ème République est là, on a vu défiler des monarques, des héritiers de la noblesse de l’Europe et de l’Orient et chefs d’Etat sans que pour autant les relations avec les pays de ces éminentes personnes aient changé quoi que ce soit au quotidien désolant de la classe la plus défavorisée de notre île. Le constant sans appel récent des fonctionnaires des Nations Unies reste et demeure tristement « accablant » et révélateur de la conjoncture actuelle de Madagascar un pays qui selon l’aveu de l’actuel homme fort du pays «a toutes les ressources nécessaires pour devenir une puissance économique de premier plan parmi les pays émergents d’Afrique, d’Asie et d’Amérique Latine, dotés de potentiels agricole, minier, pétrolier, et industriel comparables. » Pourquoi les habitants vivent-ils dans une précarité indécente ?
La réponse est sortie de la bouche du premier président de cette 4ème République mal partie dès le départ. En affirmant que « L’exemplarité est la vertu exigée de ceux qui ont reçu un mandat du peuple et doivent gouverner avec des intentions sincères. C’est le sens même de la lutte que nous menons contre la corruption, mal ancré depuis des décennies dans notre république, et que nous avons l’ambition d’extirper grâce à la Stratégie Nationale de Lutte contre la Corruption. L’exercice d’un mandat public ou électif ne doit pas constituer une opportunité d’enrichissement personnel, encore moins d’une augmentation substantielle du patrimoine, et ce au détriment du peuple. Ce n’est qu’en respectant strictement cette discipline que nous pourrons demander à nos concitoyens de mettre leurs énergies au service de la nation.» Dans tous les secteurs d’un système qui, au lieu d’épauler les efforts oratoires du président Hery Rajaonarimampianina, depuis les proches collaborateurs jusqu’aux petits fonctionnaires en service sur le terrain la cassure est manifeste. Ils sont pris aux pièges dans les filets hiérarchiques de la tentation de la corruption, la mauvaise gouvernance provoque encore et toujours des dégâts catastrophiques terribles hérités de l’ère tyranique de Marc Ravalomanana et du mandat de fait d’un Andry Rajoelina embourbé dans les trafics mafieuses et juteuses en tous genres. Les successeurs des putschistes nagent complètement dans le culte de l’idolâtrie de l’argent sale pour parvenir au confort de l’enrichissement illicite. Les aléas climatiques servent alors de prétextes pour justifier
« L’enclavement des provinces, dû aux manques de routes et de moyens de communication, la faiblesse des échanges entre régions, conduisent à un repliement préjudiciable au sentiment d’unité nationale». Personne ne peut nier que « Le PIB par habitant et l’indice de développement humain ont connu une hausse constante depuis 2013… » Mais de telles affirmations théoriques ponctuelles sont-elles suffisantes lorsque de source onusienne on n’hésite point à classer les habitants de cette île parmi « l’un des pays les plus malheureux… » Surtout parce la mauvaise répartition des revenus ne favorise toujours qu’une minorité et que de l’avis même du premier responsable de la nation il est primordial que « les fruits de la croissance soient plus également redistribués. Tout le reste relève de la dialectique démagogique au service de la recherche d’une longévité politique scélérate d’une oligarchie cynique. Que reste-t-il des retombées financières non avouées du passage d’Erdogan ? Vers quelles priorités budgétaires aux profits directs du peuple ira-t-elle cette ligne de crédits de 80 millions USD annoncés par le président de l’Inde Sri Ram Nath Kovind lors de son récent séjour dans l’île. De son côté selon un communiqué officiel «Le Président Hery Rajaonarimampianina a exprimé sa volonté d’améliorer les conditions offertes aux investisseurs en annonçant des prochaines mesures incitatives notamment la nécessité de simplifier les procédures relatives à l’octroi de visas pour les hommes d’affaires indiens, et ce, sur le principe de la réciprocité. » Que faut-il en déduire d’un monde des affaires où la suprématie dans le partenariat Public-Privé croule déjà sous la domination des empires commerciaux et industriels des quatre hommes les plus riches de Madagascar (source le célèbre et crédible Magazine Forbes, novembre 2015) ? A l’heure où le Syndicat des Industries de Madagascar célèbre ses 60 années d’existence sous le signe du Patriotisme Economique, faut-il en pleurer ou bien en rire ?
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